Le monde du cannabis est aussi développé que celui des vins. Tous les goûts et tous les besoins sont représentés dans ses cartes de variétés interminables et on peut toujours y trouver quelque chose qui répond à notre style de vie.

Pour ceux qui n’habitent pas dans une maison de campagne avec un jardin où planter discrètement du cannabis en plein air, il existe des solutions. Il y a, bien entendu, la culture hydroponique, très efficace mais qui demande un investissement préalable et une consommation d’électricité que tout le monde ne peut pas se permettre.

Si tu habites en appartement dans un immeuble en ville –sauf s’il s’agit d’un entresol ou d’un rez-de-chaussée pour éviter d’être repéré–, les balcons des fenêtres sont des endroits où on peut mettre en place et cultiver une petite plantation sans trop de problèmes. Il suffit de suivre quelques conseils :

  1. Vérifie que la distance entre les voisins est suffisante, au cas où l’un d’eux aurait l’âme d’un mouchard. S’il peut toucher ton balcon, tu es foutu.
  2. Choisis une variété à prédominance Indica, elles sont souvent plus compactes et grandissent moins que les Sativas (avoir un arbre de Noël qui pousse dans le balcon n’est pas très discret). Taille-la au besoin pour favoriser une croissance horizontale).
  3. Germe-la au printemps et plante-la dans des petits pots en l’entourant d’autres plantules (herbes aromatiques, par exemple) qui t’aideront à la camoufler. Le basilic et les petits plants de tomates donnent bien le change et aident à cacher l’odeur.
  4. Si tu ne veux pas avoir une culture trop longue, contrôle les heures de lumière. Dès que ta plante a reçu douze heures de lumière diurne, rentre-la pour l’obliger à fleurir. Tu peux aussi cacher ta plante avec une bâche qui empêche la lumière d’entrer.
  5. Une autre solution consiste à utiliser une variété auto-florissante, qui fleurit toute seule, sans avoir à te soucier de la lumière. S’il s’agit en plus d’une naine auto-florissante, alors, ça sera comme sur des roulettes.
  6. Tu pourras récolter avant le début de l’automne. Peut-être pas une grande quantité, mais suffisamment pour l’effort réalisé.

Et par pitié, ne te trompe pas d’herbe quand tu feras le “pesto genovese” à ta mère !

Ou peut-être oui !