Les contrôles d’urine qui visent à détecter le cannabis deviennent très à la mode dans les entreprises. Pour un certain nombre de professionnels tels que les hôtesses de l’air ou les militaires, ces analyses font partie du quotidien. Le fumeur de cannabis qui rentre dans ces catégories de métiers ou dont l’entreprise veut instaurer ce type de contrôle sera donc face à un dilemme : arrêter de fumer ou trafiquer le contrôle. Il existe sur Internet de multiples discussions sur des forums spécialisés qui distillent mysticisme et paranoïa à parts égales. Mais, qu’est-ce qui marche le mieux ?
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Pour ceux qui sont prêts à arrêter de fumer pendant quelques semaines, la première chose à faire c’est précisément ça, arrêter de fumer des joints. Il faut ensuite éliminer les restes de THC présents dans notre organisme, une tâche compliquée puisqu’ils sont stockés dans les graisses et ne se libèrent que peu à peu.
Conseils pour un nettoyage express du THC :
- Faire beaucoup de sport et boire beaucoup d’eau pour métaboliser le THC de votre corps.
- Suivre les conseils de grand-mère et boire du bouillon d’artichaut.
- Prendre des ampoules de radis noir (disponibles en herboristerie).
- Le jour de votre analyse d’urine, avoir l’estomac vide, avoir bu beaucoup d’eau et croiser les doigts.
En plus de ne présenter aucune garantie quant à son efficacité, la méthode du « garçon gentil et responsable » présente l’inconvénient d’arrêter de fumer. Voici donc cinq astuces pour tous ceux qui ne veulent pas arrêter de fumer.
Diluer l’échantillon d’urine avec de l’eau
La dilution est le processus grâce auquel on réduit la concentration de métabolites de drogue présents dans l’échantillon d’urine. Il s’agit principalement de remplir le tube de l’échantillon d’urine avec de l’eau qu’on aura préalablement introduit dans le laboratoire (dans la plupart des WC des laboratoires il n’y a pas de lavabo et l’eau des toilettes est souvent colorée en bleu). Fais très attention à la température de l’échantillon car bon nombre de laboratoires la contrôle. Si l’échantillon présente un aspect trop incolore, il éveillera des soupçons, fais gaffe à ne pas en faire trop. Cette méthode n’étant pas tout à fait fiable, jetons donc un coup d’œil à la deuxième.
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Ce genre de milkshake préparé à base d’hydrates de carbone et d’herbes naturelles permet l’élimination les toxines, améliore la digestion et augmente le flux sanguin. Une heure après son ingestion, il camoufle les restes de THC dans l’urine pendant quatre à cinq heures. Pour qu’il marche vraiment, il faut suivre les indications à la lettre.
Falsifier l’échantillon
Certains conseillent de rajouter deux gouttes d’eau de javel à l’échantillon d’urine. Si vous rajoutez du chlore, le réactif utilisé postérieurement dans l’analyse pour détecter la présence de drogue ne changera pas. Ces méthodes de falsification sont difficiles à mettre en place, ne présentent aucune garantie d’efficacité et demandent l’introduction d’un autre élément. Si vous devez introduire quelque chose, autant introduire l’urine de quelqu’un d’autre ou de l’urine synthétique. Et là on tombe sur un os.
Donner le change
Les contrôles d’urine se font dans l’intimité. L’employé en charge de l’échantillon d’urine (un tel métier existe-t-il vraiment ?) vous donne un flacon et vous conduit aux WC où vous urinez dans la plus délicieuse des intimités. Bien sûr, beaucoup ont du mal à urinez lorsque quelqu'un est à côté en train de regarder leur pénis comme s’il regardait un extraterrestre. Vous pouvez demander qu'un ami vous accompagne et avant d’entrer vous lui demandez d'uriner dans un flacon que vous garderez avec vous. Dans les toilettes du laboratoire, vous mettez dans votre flacon son urine et voilà, le travail est fait. Vous êtes sûr ainsi que l’échantillon est à la bonne température quand vous le donnez à l’employé. Mais après ce service, n’oubliez surtout pas de remercier votre ami en l’invitant à prendre un verre ! Il mérite au moins ça !
Le faux pénis
Dans le cas où un employé du laboratoire insisterait pour vous voir uriner, les allemands, toujours en avance, ont créé un pénis en silicone connecté à une vessie en plastique à travers un tube. Il suffit d’introduire dans cette vessie artificielle de l’urine synthétique. Il en existe en noir et en blanc. Si vous êtes noir et que vous sortez un pénis blanc comme la neige vous risquez d'avoir un problème. Le seul hic dans cette méthode est que la température de l’urine peut ne pas être la bonne et éveiller des soupçons, en plus d’être assez cher. Et qu’en est-il des vagins ? Les filles ont elles aussi le droit de trafiquer les analyses.
Il y a quelques années en Espagne, si on vous surprenait dans la rue en train de fumer, vous aviez le choix entre payer une amende (d'environ 300 euros) ou assister à des discussions et suivre un programme de désintoxication de six mois avec des analyses d’urine mensuelles. Avec la nouvelle Loi sur la Sécurité des Citoyens ou Loi Mordaza, cette option disparaît et les amendes atteignent les 1 000 euros. 1 000 euros, juste pour avoir cinq joints dans votre poche ? Oui, voilà où on en est. C’est pour cette raison que de tels consommateurs (voir premier commentaire après le texte) auront vraiment du mal à fumer leurs joints « devant les poulets ».